De tout temps il y a eu des élèves qui s’en sont pris à d’autres. Mais comme les harceleurs peuvent maintenant agir également à travers les réseaux sociaux, ils ont le pouvoir de poursuivre la victime partout et sans cesse.
Le cyber-harcèlement revêt diverses formes, comme des insultes via les réseaux sociaux ou par email, ou des images détournées, dégradantes ou humiliantes diffusées à large échelle et sans le consentement de la victime.
Parfois, c’est moins l’insulte qui est importante que le fait qu’elle soit relayée par un très grand nombre. Il existe en effet des harceleurs « relais ». Ils n’initient pas le harcèlement, mais ils font suivre des propos ou des images qu’ils trouvent « drôles » au sujet de quelqu’un, ou simplement « pour faire comme les copains ».
Le problème est qu’en agissant de la sorte, ils renforcent sans même s’en rendre compte le sentiment d’isolement de l’élève harcelé qui a l’impression que « tout le monde est contre lui ». Sur Internet, on ne bénéficie pas des mimiques de nos interlocuteurs pour comprendre les effets de nos propos sur eux et on peut rapidement faire très mal à quelqu’un sans même s’en rendre compte.
Ne soyez pas un mouton ! Plutôt que de relayer du contenu indigne, soyez producteur de contenus positifs. Un harceleur qui n’a plus de public se lasse plus vite que s’il a le sentiment d’être suivi.
Parents, donnez l’exemple en ne disant pas devant vos enfants du mal de vos voisins ou de certains membres de votre famille.